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REPORT : Panorama par deux baroudeuses…

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LIVE REPORT FESTIVAL PANORAMAS

Par Léa SAIZ & Camille MARIE.

L’idée de découvrir le festival au corbeau (cf: l’affiche du festival) nous taraudait quelque peu… On a donc attrapé nos sacs à dos, un gros pull, la GoPro et l’arme fatale : la peinture fluo (elle n’était pas fluo : une vaste arnaque…). Covoit’ réservé, billet acheté, peintures tribales sur le visage, nous voilà parties pour le presque bout de l’Europe : Morlaix. Une expérience beaucoup trop cool (pardonnez-moi le non-sens de cette expression), bien qu’elle n’ait pas débuté de la meilleure des façons. On vous raconte notre mésaventure. L’heure est au live-report qui lui, transpire la bonne humeur et dégouline de coups de cœurs. Et notre verdict est sans appel : Panoramas vaut le détour !

FKJ : French Kiwi Juice (Non ceci n’est point une blague).
Le reproche facile que l’on pourrait faire à la house est sa platitude. Ici difficile de parler de ça. On est plutôt transporté dans un univers joyeux et coloré à l’image de l’ambiance dans le chapiteau de Morlaix. La première fois que j’avais entendue parler de FKJ fut au détour d’un couloir, après un cours d’anglais… Quand on le voit pour la première fois en live, c’est simple, on ressort avec le sourire. Une claque de douceur vitaminée, voilà ce que c’est FKJ. (comme un jus de kiwi non ?!) Avec ses dreads, FKJ dégage une classe naturelle. Un charme qu’on retrouve dans ses musiques. En effet le jeune homme délivre une house solaire pleine de nuances, où guitare et claviers joués en live font groover les festivaliers. Face à ce live des plus jouissifs on ne doute pas que FKJ fasse partie de cette French Touch électro qui n’aura aucun mal à se faire une place sur la scène internationale. Si vous aimez, on vous suggère aussi (en mode soundcloud qui vous propose d’autres good vibes) Bondax pour le côté solaire ou encore Karma Kid.

Le cas Coely
Coely, une énergie communicative. Pour vous en donner une image, je viens de me réveiller pour aider Camille avec le live report, je mets la musique pour me remémorer le live et oups me voilà en train de me dandiner pour écrire. Sa voix donne de l’espoir, une force que l’on ne se connaissait pas. Bref : wahou. Coely aura été la découverte des plus inattendues de la soirée ! Ultra-chaleureuse, la Belge n’est qu’énergie et danses, ambiance « move your hands up and shake your booty » ! Hypnotisant la foule, elle a un sens inné de la communication, on suit son regard, on partage avec elle ce qu’elle vit sur scène.

Si elle n’a que la vingtaine, elle nous livre un hip-hop dans sa forme la plus épurée : un beatmaker, des samples et quelques nappes au clavier pour laisser un maximum de place à son rap impeccable. Un flot de mots dont on ne sait trop comment, elle maîtrise à merveille. Un avenir doré semble tout tracé pour la diva du beat belge. On eut ouï d’un premier album dans le courant de l’année qui, on l’espère, confirmera notre engouement pour Coely qui électrisa Panoramas.

La surprise DBFC
Clairement, on peut danser correctement sur DBFC, surtout que dans leur hall on avait la place, à ma grande surprise de cette fabuleuse découverte. Ils étaient différents du reste comme Coely, c’est surement pour cette raison qu’ils passaient tous deux les premiers. On a pu constater ce même phénomène avec Fakear aux Transmusicales de Rennes il y a deux ans. Maintenant tout le monde sait qui il est et on souhaite le même sort à DBFC qui livra un live tout simplement génial dans le hall bondé des Trans cette année, et réitéra une toute aussi jolie prestation pour Panoramas. A mon avis on n’a pas fini d’entendre parler de ces garçons ! Pour vous brosser un rapide tableau, c’est une folle énergie tranquille qui se dégage de leurs morceaux, exactement ce que j’aime écouter en me dandinant devant mon placard pour trouver de l’inspiration à m’habiller (j’ai une drôle de vie, je sais).

Superpoze
Déjà découvert au détour de propositions soundcloud… Il ne fut pas mon plus gros coup de cœur des terres bretonnes mais il en reste pas moins envoutant. Envoutant par son jeu de scène, un début dans le noir complet assez troublant, une douce apparition de lumière pour commencer avec une légère accélération des beats, pour finalement nous faire lentement danser. En somme une bonne représentation de nos cœurs à cet instant précis. Plus calme que les autres, il fut notre repos du guerrier-reporter. Panoramas, l’occasion pour ce Caennais qu’on connaît bien désormais, de tester son tout nouveau live qui suit la récente sortie de son 1er album Opening. Et quel live ! Impeccable d’un bout à l’autre. Sa musique pure et tout en finesse laisse sur le cul pas mal de festivaliers. Magique. Planant. C’est une invitation au voyage… Superpoze, vous l’aurez compris, ça ne se définit pas en des termes, mais en des sensations.

Laurent Garnier.
Avec son électro « dark » qui nous ordonne « Wake up » en échos crescendos, on écoute et malgré la fatigue qui pointe le bout de son nez, on écoute, on se réveille et oui on danse. Ou bien on se fait secouer les pouces par des reprises rap au choix ! Un hall rempli de couleurs, vu d’en haut c’est à couper le souffle. Bref quand on appelle ses mix D.S.K ou M.I.L.F c’est bien qu’on est le papa de l’électro non ?

On aura également vu, entendu, apprécié, remué nos fessiers avec un sourire gravé sur le faciès sur Cotton Claw, Point Point, Geek x Vrv, Etienne de Crécy, Tchami, Brodinski, Mod3rn et Max Cooper. On ne vous conseille que trop de prendre le temps d’aller les voir si lors d’un de ces nombreux festivals estivaux, au détour d’une scène, une pinte à la main, vous les croisez, que de profiter de leurs lives.

Cher homo-sapiens qui arrive au terme de ta lecture, sache que cet article fut écrit à quatre mains d’où une légère impression que plusieurs voix se dégagent de ces lignes. Et maintenant que tu as l’eau à la bouche, et que tu te demandes pourquoi tu es resté larvé dans ton lit ce week-end-là, on te propose de (re)vivre, à travers cette vidéo, la 18 édition du Festival PANORAMAS.

LEA SAIZ & CAMILLE MARIE.

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