Interviews

Stuck in The Sound : « Guitar Hero »

En collaboration avec le magazine Paplar (le magazine des festivals), nous avons croisé les Stuck In The Sound avant leur passage au Printemps de Bourges. Après une occasion ratée il y a deux ans, ils ont promis un concert à la hauteur des attentes des organisateurs Berruyers.


Vous avez collaboré avec Nick Sansano, le producteur entre autre de Sonic Youth, Public Enemy et Noir Désir. Pouvez-vous nous parler de cette rencontre ? Qu’a-t-il apporté à votre son ?
La rencontre avec Nick a été au delà de nos espérances. Quand nous avons fait appel à lui, nous avions déjà enregistré l’intégralité du disque et nous avions une idée assez précise du son que nous voulions pour l’album, c’est ce qui nous avait poussé d’ailleurs à tout enregistrer en prises « live » au studio Vega dans le sud de la France, nous tenions à ce qu’on entende la pièce dans laquelle les musiciens interagissent, bref à ce que ce soit très rock, très vivant. Nous sommes donc avec notre ami ingénieur son Romain Della Valle, les producteurs de ce disque au sens artistique, et à ce titre, nous avions vraiment envie de laisser faire quelqu’un avec plus d’expérience que nous, pour ce qui est du mixage du disque. Nous avions envie de voir comment quelqu’un dont on apprécie la patte et qui par ailleurs a déjà fait ses preuves, pourrait organiser notre son. Pour son travail avec Sonic Youth et son éclectisme, Nick était en haut de notre liste. Il a été très vite très motive et nous l’avons donc rejoint une quinzaine de jours à New York pour mixer avec lui. Il était extrêmement à l’écoute de nos envies, et ce travail a été une vraie collaboration qui nous a beaucoup appris (Nick est par ailleurs titulaire d’une chaire en production musicale à l’université de New York, et très pédagogue). Il a complètement respecté les directions que nous voulions pour ce disque tout en apportant indéniablement sa patte et son savoir faire sur chacun des titres. Parfait.
Votre deuxième opus a été enregistré à Brooklyn. Ce lieu a-t-il été une source particulière d’inspiration ? Ou tout était-il déjà écrit en amont ?
Nous avons juste mixé à Brooklyn, mais c’est peu de dire que ce lieu est un puits d’inspiration, il l’est par tous les artistes qui en sont originaires et qui nous ont inspiré, et parce que nous sommes littéralement tombés sous le charme de cette ville. On a qu’une hâte c’est d’y retourner!
« Shoegazing kids » parait plus expérimental que le premier album. Est-ce une volonté d’explorer de nouveaux horizons ?
Nous passons notre temps à expérimenter et à essayer d’évoluer. Cet album n’est à ce titre pas vraiment « plus » expérimental que le précédent, disons que c’est l’étape suivante de nos expérimentations…

Votre single Toy boy, énorme morceau, apparait sur le jeu vidéo « Guitar Hero ». Vous y avez joué ? Vous avez pété le score ?
Oui on y a joué… Je sais qu’Arno fait 99% en mode Expert à la basse. Respect.
Vous enchaînez les dates cette année, notamment les gros festivals. Le Printemps de Bourges, avec son lot de professionnels du métier, représente-t-il une date particulière pour vous ?
Oui, c’est un festival très réputé, ça fait très plaisir d’être programmé. Par ailleurs, nous devons un énorme concert au Printemps de Bourges, en effet, il y a deux ans, nous avions du annuler notre venue au dernier moment car nous étions coincés à New York, justement…

Propos receuillis en Avril 2009 par Thomas « Jankev » GUEZOU pour Paplar et Les Oreilles de Jankev.

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