7ème vague 2013 // day#2
Reports / Une

7ème Vague // Samedi 11 mai 2013

7ème vague 2013 // day#2Le festival vendéen sait ménager son public. Après une bonne demi-journée plage farniente au sein de la sympathique station balnéaire de Brétignolles, retour dans les bonnes vibes avec un très attractif plateau. Détail de ce 2ème jour de festival.

Tout le monde s’accordera sur le fait que le soleil et le beau temps en règle général est un des points les plus importants pour le bien être des amateurs de musique live en extérieur. La saison dernière sous la pluie ne pourra contester ce constat. Ensuite, évidemment, la programmation musicale tient également une place importante pour kiffer son festival. Et c’est là le point fort de cette édition du festival Brétignollais. En tout cas pour nos petites Oreilles.

Un effet « madeleine de Proust »
Après une interview fleuve de Femi Kuti à retrouver très prochainement dans l’émission des Oreilles de Jankev, nos oreilles se font happer par un son pop très frais, celui des angevins The Lemon Queen. Un bon set qui, malgré tout me donne un effet « madeleine de Proust ». S’ensuit, Arno, le rockeur belge à la voix rauque, je vous le dit de suite, j’ai boycotté. Ni interview, ni photographie et surtout c’est pas vraiment notre came. On a donc préféré boire un godet et sympathiser avec les très sympas bénévolEs du bar.

« Là où le groove prend son envol »
Un coup de génie. C’est ce que je peux avancer concernant le choix des deux programmateurs du festival. Commencer un enchaînement de concerts qui maintiennent le groove comme matière première, c’est LA bonne manière d’amadouer les Oreilles de Jankev. The Skints, ce groupe anglais mené par la charmante Marcia Richards démarre ce « carré » vertueux en enchaînant ses titres reggae/ska/dub du plus bel effet. Même si le guitariste a pu implorer le soleil de se joindre à nous, la chaleur partagée par le groupe nous suffisait bien assez ! Le set des anglais terminé, Femi Kuti accompagnés de ses fidèles « Positive Force » a donné au public le moment clé de cette soirée, ce moment là où le groove prend son envol ! L’afrobeat n’a jamais autant été mis à l’honneur qu’avec le fils aîné de Fela, un concert mené de main de maître, à voir pour tous amateurs de grooves. Et parce qu’une claque ne vient jamais seule, pour achever tout le monde, le Youngblood Brass Band, orchestre américain largement influencé par les fanfares de la Nouvelle Orléans a embrasé le site de Brétignolles. Actuellement en tournée, ne ratez pas cet évènement, ce manifeste pour les cuivres et percussions auquel on aurait presque envie de donner encore plus de voix. C’est en tout cas ce qui m’a manqué lors du set explosif du groupe.

« Un Alpha toujours au top »
La suite et fin de cette belle série s’achève avec un Alpha Blondy toujours au top de sa forme, même si le reggae de l’ivoirien n’apporte plus grand-chose au genre, c’est un plaisir absolu de retrouver parmi quelques nouveaux titres assez fades (quand même), les morceaux qui l’ont fait connaître au début de sa carrière : Jerusalem, Masada, Brigadier Sabary. C’était quand même vachement sympa de revoir le bonhomme. La suite, on l’aura vécu, mais de l’autre côté du festival avec nos confrères de Graffiti Urban-radio pour une séance photo de fin de festival qu’on n’oubliera pas de si tôt. Dope DOD, aura donné au public LA claque de la soirée avec une énergie et une puissance inégalable pour ensuite laissé la place à un Kavinsky mystérieux pas peu fier de ses collègues robotiques en donnant une version très personnelle du désormais incontournable Get Lucky. Aller, la suite, on la garde pour nous. A l’année prochaine !

Jankev

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