7e vague // Les Oreilles de Jankev
Reports / Une

7ème Vague // Vendredi 10 mai 2013

7e vague // Les Oreilles de JankevAlors, Brétignolles, Bréti’ pour les intimes ne rime pas forcément qu’avec plage et surf sessions, le rite initiatique pour tout bon vendéen de souche c’est le festival de la 7ème vague. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est son programmateur, un mec vraiment sympa, simple et ouvert. Bref, on se refait ensemble cette première soirée. Reportage.

« oh merci Claire »
Arrivés sur le site en milieu d’après-midi avec mon collègue, photographe à ses heures perdues et aide précieuse pour les trad’ in english, on trouve la chargée des relations presse qui nous a préparé un petit listing d’interviews. Une liste assez courte mais une liste quand même. Merci Claire. D’ailleurs, vous pourrez, dans les semaines à venir, savoir quels artistes de cette belle programmation sont passés sous le micro de Jankev ! Ah tien, qu’ouïs-je ? Le premier groupe monte sur scène, on va jeter un œil…

« Le camping, a moitié plein »
Alors, ce premier groupe ? Colours In The Streets aurait très bien pu jouer en milieu de soirée tant leur musique dépasse celle d’un gagnant de tremplin ! Le jury aura eu fine oreille avec ce groupe Niortais. Un point non négligeable qui me fera suivre de près ce groupe : un court passage en slap, très rare dans la pop. Bravo messieurs, chapeau le bassiste. Ah et j’oubliais, pendant que la 7e Vague prend son envole, le soleil lui, essaie de faire surface pour finalement se montrer pendant le set magique d’Ebo Taylor. Le créateur de la musique Gahnéenne, le Highlife est chaud bouillant avec ses musiciens allemand : le Afrobeat Academy. Belle prestation pour une poignée de festivaliers venus acclamer cet ancien camarade de Fela Kuti. Le site en encore bien vide quand Ebo Tailor et l’Afrobeat Academy plient les gaules pour laisser place à Mathieu Lescop. Toujours sans transition, on passe d’une scène à l’autre en un rien de temps. La 7ème vague est efficace mais on se demande où est le public… Alors passé la moitié du très bon set de Lescop, on va jeter un œil sur le camping des festivaliers. Surprise, un bon nombre d’entres-eux s’affairent autour de leur tente, ça chante, ça crie, ça fume, ça boit, tout va bien. Mais le camping est a moitié plein. La crainte de l’organisation, c’était pas du chiqué, le festival ne sera pas complet ce soir. Qu’à cela ne tienne, on retourne sur le site pour profiter de la suite du programme.

« Des Foreign Beggars fatigués… »
Après un court passage dans la tente des very important prout-prout pour chipper deux-trois petits fours pas encore décongelés, on a regardé de loin The Bellrays sans trop savoir pourquoi ils étaient là. Après recherche, je ne sais toujours pas. Le disque le plus récent date de 2010 et aucune sortie n’est à ce jour annoncée, on vous dira demain si on a choppé plus d’infos. En tout cas, ça balançait. De bonnes grosses guitares sur la voie ultra soul de Lisa Kekaula en somme une belle perf ! Maintenant, après avoir jeté tous mes bons points je vais un peu titiller le festival sur la prestation des Foreign Beggars qui semblaient fatigués. Si le trio de choc Orifice Vulgatron, Metropolis et DJ Nonames ont fait leur taff, ils avaient beaucoup moins de pêche que début février à l’Antipode, salle bien connue des Rennais(es), où Vulgatron nous offrit un slam mythique en sautant d’une enceinte haute d’environs 2 mètres au dessus du public… Bref, presta juste bien avec un son brouillon et un peu faiblard, dommage. J’ai une une pointe de déception sur ce coup là.

« Bravo JF ! »
La suite, j’avoue, je l’ai beaucoup moins bien suivie, la bière et l’épisode des Beggars aura eu raison de moi… Cependant je me demande si ce n’est pas l’enchaînement étrange entre le rock des Bellrays, le grimes/dubstep hip hop des Beggars et le re-rock/blues de John Spencer Blues Explosion qui n’a pas cassé ma dynamique. Du coup Spencer, je ne dirait rien parce que je cassais la croûte pendant ce temps-là… Ensuite, alors que le site est devenu plein par magie (d’où viennent tous ces gens ?), Grammatik, cet espèce de Chinese Man ultra stéroïdé et Vitalic ont ambiancé le festival. Une soirée qui n’aura pas attirée son public aussi tôt que l’année précédente, mais qui aura eu l’audace de voir s’enchaîner des groupes qu’on ne verra pas forcément les semaines à venir dans les festivals voisins. Bravo JF. Je vous laisse avec une petite poignée de photographies. Hum, à demain ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.